Ladyboy
Maxime Darmian (Ladyboy) est né au cœur des vignes au vingtième siècle. Il partage sa jeunesse entre longues rides en moto-cross, pantalon mi-cul et casque à l’envers ; sessions de skateboard sur chemin cahoteux, pantalon mi-cul et casquette à l’envers ; et dessin compulsif, pantalon mi-cul et bonnet à l’envers.
Il se rend vite compte que les ceps autour de lui sont assez limités comme source d’inspiration et que les étagères de la demeure familiale regorgent d’images en tout genres bien plus enthousiasmantes.
Livres, BD, affiches, photos, croquis, boite de céréales et autocollants de punk rock construisent son univers visuel. Sa mauvaise gestion de pics glycémiques dus aux sodas va l’amener à gribouiller. Beaucoup. Partout. Tout le temps.
Lors d’un voyage initiatique, il rencontre un chaman angoumoisin qui lui révèle son animal totem : le golden retriever. Il partage avec ce canidé le goût du mouvement frénétique et l’envie de croquer le monde, mais aussi les vertus de la contemplation depuis une terrasse, la truffe alerte et les oreilles relevées face à cette planète qui s’agite, l’interpelle et l’inquiète.
Au fil des projets, Max développe la technique absolue du “le premier jet est souvent le meilleur”, celle qui lui donne le plus de liberté, et qui permet à sa spontanéité naturelle de s’exprimer sans hésitation.
Son trait limpide et sans fioriture illustre donc un savant mélange d’humour régressif et d’une sensibilité pleine d’humanité, avec toujours le même mantra : le plus important c’est le dessin à venir, et non le précédent.
De toutes façons, Max n’aime pas les gommes, il les mange.
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